Rue Jacques Jansen 17 1030 Bruxelles 02/218.79.01 0479/ 84.04.74.
2023

Festivités des 30 ans de l’Escale et inauguration des nouveaux locaux : Rue Jacques Jansen 17 à 1030 Schaerbeek.

2022

Après plus de 20 ans passés dans ces locaux, en 2022, l’Escale se déplacera de quelques centaines de mètres au sein de la Commune pour aller dans des locaux dont l’infrastructure permettra de davantage assurer la confidentialité des entretiens.

Au fil du temps, l’Escale se spécialisera de plus en plus dans le suivi de personnes sourdes fragilisées et depuis, les demandes ne cessent d’augmenter et deviennent de plus en plus lourdes ; la situation sociale ne faisant qu’accentuer les fragilités de notre public.

Son équipe s’agrandit grâce à Actiris qui nous octroie 2 postes temps-plein (1 en 2001 et 1 en 2008). Un des postes sera en charge du développement d’un projet de soutien à la parentalité pour les personnes sourdes plus fragilisées, les demandes de suivi familial étant de plus en plus pressantes.

Passage à la catégorie 3 grâce à la Cocof.

A côté de la mission d’accompagnement individuel, l’Escale développe toujours plus de nouveaux projets collectifs afin de permettre à notre public d’avoir accès à des outils facilitant leur cheminement vers une autonomie grandissante en tant que citoyen actif au sein d’une société qui se veut inclusive.

2019

Depuis 2019, notre projet « Activités/loisirs », coordonné par une professionnelle sourde, ne cesse de grandir et de répondre aux demandes de nos bénéficiaires. Différents subsides (Commune de Schaerbeek, Innoviris, CAP48, la Cocof et la Fondation Roi Baudouin), nous ont permis de proposer différents types d’ateliers (parentaux, nouvelles technologies, santé,…) et d’activités (séances d’informations, échanges, visites,…) et le nombre de participants n’a cessé depuis d’augmenter.

Aujourd’hui, ce projet fait partie intégrante de notre mission d’accompagnement et est assuré par 2 professionnelles sourdes.

2011

En septembre 2011 le site « Famisignes » est lancé.

Des actions collectives de sensibilisation à la parentalité des personnes sourdes (www.famisignes.be) sont menées et un accompagnement à la parentalité individualisé complète les actions menées par les accompagnateurs.

2010

En 2010, grâce à un subside de cap 48, l’Escale crée le premier site internet bilingue (langue des signes et français) destiné aux parents sourds et à leurs enfants. L’objectif est de fournir un espace d’informations et d’échanges traitant de différentes questions liées à la parentalité.

2008

En décembre 2008, un nouveau poste ACS est accordé pour développer un projet de soutien à la parentalité.

2001

Fin décembre 2001, obtention d’un poste ACS.

2000

En 2000, grâce au décret de reconnaissance des services d’accompagnement et à son arrêté d’application, l’Escale est agréé et subsidié comme Service d’Accompagnement pour Personnes Handicapées par la Commission Communautaire Française (CoCoF).

En octobre 2000, l’Escale déménage et s’installe avenue Léon Mahillon n°38 à Schaerbeek.

1997

A partir de 1997, l’Escale est considérée comme les autres services d’accompagnement et reçoit la même enveloppe financière de 2 500 000 FB.

1995

Début 1995, l’Escale obtient une révision de son subside de 1994 et de ce fait un subside complémentaire de 1 million de francs belges. Le 1er avril 1995, les travailleurs, bénévoles jusque-là, entament leur travail de manière rémunérée.

1994

Le 1er mars 1994, les locaux sont inaugurés. Au niveau des subsides, la Région Bruxelloise devient compétente pour les services d’accompagnement et elle décide dans un premier temps de reconduire les conventions précédentes pour l’année 1994. Un subside de 200 000 FB est donc alloué pour la seconde fois. C’est bien sûr insuffisant pour couvrir l’entièreté des frais de fonctionnement.

1993

En 1993, les deux premiers travailleurs de l’Escale ont décidé de quitter leur emploi pour se consacrer à la création d’un service d’accompagnement pour sourds et malentendants, convaincus qu’il était nécessaire voire urgent de créer, au sein du monde institutionnel de la surdité, une structure intermédiaire entre la vie autonome et la prise en charge globale par une institution.

1992

L’Escale est constituée en ASBL en novembre 1992. Les statuts sont publiés au Moniteur Belge le 28 janvier 1993.

1991

C’est en 1991 que naît l’idée de la création d’un service appelé l’Escale.

Les deux membres fondateurs, Pascale NOSSIN et Nestor NKUSU travaillaient alors depuis plusieurs années dans un centre d’hébergement pour sourds accueillant des adultes sourds avec handicap(s) associé(s). Par ce biais, ils ont eu l’occasion d’entrer en contact avec le monde des sourds et de se familiariser avec cette population particulière possédant un mode de fonctionnement, une histoire, une culture, une langue. Ils étaient alors interpellés par des demandes d’anciens pensionnaires du centre qui ne trouvaient pas à l’extérieur une aide adéquate.

Partant de là, ils ont effectué un travail de recherche et de réflexion sur la situation des personnes sourdes auprès des professionnels d’autres services ou institutions pour sourds ainsi que des adultes sourds ou malentendants.

Ils ont ainsi constaté qu’il y avait une prise en compte, d’une part, d’une majorité de personnes sourdes qui vivent de manière autonome, plus ou moins bien intégrés dans la société, et d’autre part d’un certain nombre de personnes sourdes qui, en raison d’un ou de plusieurs handicap(s) associé(s), demandent une prise en charge globale par une institution. Mais entre ces deux extrêmes, il existait un certain nombre de personnes fragilisées qui ne pouvaient de leur propre force s’insérer dans la société mais pour qui une prise en charge globale par une institution n’était pas nécessaire. Il s’agissait par exemple de personnes souffrant d’un retard intellectuel, d’un handicap social, de personnes connaissant des carences dans diverses acquisitions…

Ainsi certains sourds ne pouvant résoudre leurs difficultés ni seuls ni avec l’aide de leur entourage risquaient d’être jugés incapables de vivre de manière autonome et dès lors d’être dirigés vers un Centre d’hébergement ou un hôpital psychiatrique.